S'engager ne fut pas pour moi un réel choix, c'est au contraire de ne pas s'engager qui eut été difficilement concevable. Penser des solutions innovantes aux problèmes du quotidien est le fondement même de l'engagement militant, et c'est là toute la force de l'idée qu'incarne la FAGE : combiner le pragmatisme et l'idéalisme du quotidien.

Des étudiants au service du bien-être et de l'amélioration des conditions de vie de l'ensemble de nos pairs, c'est ainsi que je conçois l'engagement de notre future équipe. A l'heure où l'alimentation devient un problème majeur de santé publique, il est essentiel de concevoir une restauration saine et sociale, et un service de santé performant comme les deux facettes d'une même pièce : le bien-être étudiant, sans lequel les conditions d'études ne sauraient être optimales.

C'est pourquoi la FAGE et l'équipe candidate aux élections CNOUS revendiquent aujourd'hui une mission de bien-être étudiant pour le réseau des œuvres qui doit permettre de protéger la santé des étudiants, tout en développant davantage des aides indirectes performantes : un restauration sociale et équilibrée, et un logement solidaire et accessible.

Le propre de l’engagement associatif, comme le rappelait une ancienne campagne de la FAGE, c’est que chacun peut trouver sa place dans son asso. Lorsqu’on est en charge des affaires sociales, on concrétise, selon moi, un engagement des plus complets tant la réponse se doit d’être globale. On n’imagine pas répondre à la problématique du logement étudiant sans prendre en compte l’intégralité des freins à l’accès au logement desquels les étudiants sont malheureusement loin d’avoir le monopole. On s’indigne de voir une garantie universelle des loyers qui n’a d’ « universelle » que le nom en excluant les étudiants. On se désole de voir les résultats des plans Anciaux, 40 000… Puis on agit, pour réformer, pour un réinvestissement massif de l’Etat, pour rappeler que la jeunesse a des aspirations, a soif d’autonomie, a des rêves de réussite, a des envies de justice sociale. Engagée dans le réseau de la FAGE depuis mon entrée dans l’enseignement supérieur, d’abord dans une fédération territoriale angevine, puis au sein d’une fédération nationale, ma candidature au poste d’élue pour représenter les étudiants au Conseil d’Administration du CNOUS au nom de la FAGE est l’application concrète de ma vision du militantisme : l’engagement collectif, loin des réflexions corporatistes, au service de la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants et plus globalement des jeunes.

J’ai commencé mon engagement étudiant avec l’idée qu’il faille permettre aux étudiants d’avoir accès à la culture. Grâce à notre système d’aides sociales, des jeunes qui n’auraient pas eu les moyens de le faire peuvent étudier, en promouvant même la mobilité. 

La culture, premier poste de dépense que l'étudiant sacrifié. C’est pour cela qu’il faut favoriser les initiatives culturelles à destination du milieu estudiantin en créant des lieux de rencontres entre artistes et étudiants au sein de nos universités et de nos CROUS. 

L’enseignement supérieur doit apporter compétences et connaissances à l’étudiant mais doit surtout lui permettre de se forger un esprit critique et une vision sur le monde. 

C’est la culture qui permet d’affuter l’esprit plus que tout autre chose, il est donc primordial de la valoriser car elle est composante de l’émancipation intellectuelle des jeunes.

La France a la chance d’être le 3eme pays au monde accueillant le plus d’étudiants internationaux. C’est une richesse que nous nous devons de cultiver en soutenant ces jeunes dans leurs démarches d’études et d’intégration. Cette mixité culturelle de nos universités est une chance qu’il faut valoriser par l’échange culturel qui permet aux étudiants de s’ouvrir et comprendre le monde.

Car si l’esprit est une lame, c’est l’université qui la forge et la culture qui l’affute.

Deux raisons ont motivé ma candidature pour faire partie de la liste FAGE aux élections CNOUS. Tout d’abord, la découverte de la FAGE a été pour moi un réel soulagement et un bonheur, le sentiment d'une réelle et entière adéquation entre cette organisation et moi. Enfin je rencontrais d’autres personnes engagées, animées par la volonté d’œuvrer pour l’intérêt général et l’épanouissement de chaque étudiant, dans toutes les dimensions de son existence. D’autre part, intéressée depuis mon arrivée dans l’associatif universitaire par les questions relatives aux problématiques sociales et ayant vécu plusieurs expériences d’élue passionnantes, j’ai tout naturellement voulu être élue CROUS et élue CNOUS. La problématique du salariat étudiant résonne particulièrement en moi. Sujet complexe, intimement relié aux autres problématiques sociales, il est nécessaire que la FAGE soit juge intransigeant et source de propositions au CNOUS dans ce domaine, en tant qu’experte indépendante, de la réalité étudiante. A titre d'exemple concret, on peut citer la nécessaire mise en place de dispositifs au travail prenant en compte les spécificités du statut d’étudiant.

Je me suis lancé dans l'associatif pour aider les gens, j'ai toujours voulu faire un travail qui va dans ce sens (d'où mes études de santé). Le travail de groupe m'a toujours inspiré et épanoui. Très vite je me suis rendu compte que pour que mon engagement soit complet, il fallait que je milite pour la défense des étudiants en devenant élu.

Pourquoi la FAGE ? Parce qu’elle est basée sur un tissu associatif où toutes les voix comptent et ce, peut importe d’où tu viens. Le double maillage qu’offrent ses fédérations sur le territoire permet une expertise complète de ses élus et contribue à l'épanouissement de l'étudiant mais aussi à construire une formation et une pédagogie adaptées. Et puis, la FAGE ce n'est pas seulement une force de contestation mais bien une force de proposition. Jamais on ne la verra critiquer sans proposer quelque chose d’autre, d’apporter au problème soulevé une vision pragmatique.

Depuis maintenant 3 ans, mes expériences en tant que Vice-Président Etudiant du CROUS de Picardie et cette année de Vice-Président de la FAGE me permettent de connaître et de défendre au mieux les étudiants, en cohérence avec mes propres opinions personnelles. Cet engagement, je souhaite le poursuivre, avec comme leitmotiv, être au service des étudiants.

Jour après jour, les difficultés des Universités dans l’accueil des étudiants sont de plus en plus nombreuses, et ne permettent plus d’assurer les meilleures conditions pédagogiques ainsi qu’une vie étudiante de qualité. Je souhaite donc réaffirmer les exigences de la FAGE en ce qui concerne le service public et le nécessaire ré-investissemeent financier de l’Etat dans toutes les missions du CROUS. Mon engagement en tant qu’élu CNOUS sera à ce titre en corrélation avec le programme ambitieux et cohérent soutenu lors des dernières élections CROUS par les militants de la FAGE. Avec toujours cette envie de pérenniser la mission fondamentale de service public du réseau des œuvres.

Mon engagement dans le projet CNOUS 2015-2017 de la FAGE résulte d’une réelle prise de conscience : notre implication en tant qu’acteurs étudiants et surtout notre ambition font que nous avons véritablement les outils en main pour être pro actifs et porter les projets de la FAGE. En tant que future professionnelle de santé, il me semble indispensable de mettre l’accent sur les nombreuses problématiques qui entourent la santé des étudiants. Le système actuel, dépassé et obsolète, fait que plus d’un tiers des étudiants renoncent aux soins, et ce pour diverses raisons. Ceci est parfaitement inacceptable, et nous devons en faire une priorité. C’est pourquoi les élus CNOUS de la FAGE se battront pour que les CROUS embrassent pleinement leur rôle premier, « améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants », et ce en s’investissant d’une mission « Santé et bien-être » en lien avec les Centres de Santé Universitaires.

Etudiant indépendant depuis mon baccalauréat, je suis particulièrement impliquée au sein du réseau de la FAGE et notamment sur la question des aides sociales qui sont un soutien pour chaque étudiant n’ayant pas les moyens d’assumer la totalité de les frais inhérents à leur scolarité. En effet, l’Aide Globale d’Indépendance (AGI) est une aide qui se découpe en 2 volets qui viennent répondre aux besoins de l’ensemble des étudiants pour des conditions d’études améliorées pour chacun des étudiants de France. 

Tout d’abord, l’aide au logement, accessible à tous, calculée sur des critères plus justes et qui permettent à chaque étudiant décohabitant d’avoir une aide ajustée sur une situation concrète et personnalisée. 

Puis une aide sociale qui sera accessible sur conditions de ressources et disponible sur 10 ou 12 mois en fonction de la situation de l’étudiant pour enfin stopper les manques à percevoir l’été qui mettent les étudiants en difficulté, afin de combler cela alors qu’ils devraient pouvoir se servir de cette période estivale afin de réaliser des stages par exemple. 

Pour moi, l’AGI est une nécessité et doit être une priorité pour les pouvoir politiques, c’est pourquoi j’ai décidé de transcender mon engagement local et ai souhaité rejoindre l’équipe nationale de la FAGE afin d’œuvrer pour l’ensemble des étudiants et leur offrir des conditions d’études optimales. L’AGI est mesure de justice sociale et une priorité face à la paupérisation grandissante du milieu étudiant

J'ai commencé à faire de l'associatif dès ma première année puis ai rejoint en fin de 2e année la FEUCL et plus précisément l'AGORAé pour devenir cette année VP Solidarité et AGORAé. 

Je suis ainsi impliquée dans le bien-être des étudiants et dans l'aide à mieux vivre nos études que ce soit dans le domaine alimentaire, budgétaire, social ou encore dans notre vie de citoyen. En effet, les AGORAé et les diverses campagnes de la FAGE (qui peuvent pour la plupart être mises en place dans les lieux de vie des AGORAé) permettent de répondre à la diversité des problématiques et situations que peuvent rencontrer les étudiants et j'aimerais que mon engagement national serve au développement, à la généralisation voire systématisation de ces projets.

C'est aussi cette pluridisciplinarité qui m'a attirée vers le développement durable. Parce qu'il ne touche pas que le volet écologique mais aussi celui du logement, ou encore celui du social, il me semblait important de veiller à ce que nos projets soient pérennes et permettent aux acteurs de demain d'agir sans avoir à se soucier d'un potentiel fardeau du passé.