Bologne 2018 : 20 ans après, la France pourra-t-elle impulser l’acte II ?

26/03/15

En Mai prochain, alors que la France s’apprêtera à prendre la tête du secrétariat du processus de Bologne jusqu’en 2018, la FAGE profitera de son 11ème Séminaire National des Elus Etudiants (SNEE) pour débattre avec les principaux acteurs de ce processus des prochaines orientations de ce programme d’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur européens. Focus sur des enjeux plus que jamais d’actualité !

En mai prochain, le processus de Bologne connaîtra une nouvelle étape dans sa construction et dans son évolution. Réunis à Yerevan (Arménie), les ministres européens de l’enseignement supérieur signeront la déclaration qui dressera les grandes orientations du processus pour la période 2015-2018. Renouvelés à chaque sommet interministériel du processus, ces grands objectifs doivent établir une feuille de route pour les trois prochaines années, afin de faire du processus de Bologne une réalité pour chaque étudiant.

Une table ronde sur le processus de Bologne, pourquoi maintenant ?

La particularité du prochain sommet est qu’il marquera le début du secrétariat français du processus de Bologne. En effet, en mai prochain, et ce pour les trois prochaines années, la France mènera le processus de Bologne, vingt ans après la déclaration fondatrice à la Sorbonne, le 25 mai 1998.

Une occasion en or pour rendre toujours plus concret cette volonté de rapprocher les différents systèmes d’enseignement supérieur européens, à l’heure où l’Europe semble parfois trop loin des préoccupations des citoyens, et notamment des jeunes.

L’action proactive de la FAGE

Alors, quelles ambitions pour le secrétariat français 2015-2018 ? S’il est trop tôt pour esquisser les premiers éléments de la future déclaration française de 2018, des premiers signaux fondateurs devront être introduits dans la déclaration de Yerevan.

C’est là toute la stratégie Française : peser sur la déclaration Arménienne afin de mettre la déclaration française sur de bons rails pour 2018 !

La FAGE, qui a pu participer à la réunion de concertation organisée par le ministère, a fait part de sa vision du processus, qui doit impérativement prendre le train des nouveaux besoins en matière de formation. Ainsi, la proposition de délivrer automatiquement le supplément au diplôme a pu être introduite dans les premières versions du texte de Yerevan, tout comme le développement des technologies numériques dans la pédagogie, notamment pour la formation tout au long de la vie. Reste à espérer que ces évolutions perdurent jusqu’à la version finale qui sera présentée aux ministres européens en mai prochain.

Un enjeu majeur de la démocratisation de l’enseignement supérieur

L’enjeu du secrétariat français est de taille. En effet, à l’heure ou se développent les formations numériques à distance, où le rôle des agences de qualité est de plus en plus prégnant, l’ouverture au numérique, la formation des enseignants, l’innovation pédagogique ou encore l’accès à un système d’aides sociales efficace sont autant de sujets qu’il faudra mettre à l’honneur afin que Bologne continue d’avancer.

Aussi, le Séminaire National des Elus Etudiants de la FAGE, qui se déroulera du 16 au 19 avril à Lyon, permettra, avec les acteurs principaux du processus, de débattre des prochains défis à relever pour Bologne. Nul doute que ce processus n’a pas dit son dernier mot !

SNEE 15 : Table ronde du vendredi 17 avril 2015 "«Bologne 2018 : 20 ans après, la France pourra t-elle impulser l’acte II ?»

La France organisera en 2018 la conférence de Bologne, et celle de Yerevan arrivant à grands pas, il nous semble aujourd’hui important de mettre au cœur des débats l’avenir du processus. Quelles doivent être les prochaines orientations politiques à donner à ce processus ? Comment faire en sorte que les établissements et les étudiants se l'approprient davantage ? Quels leviers / blocages existent-ils autour de ce processus, et comment en tirer profit / les réduire ?

Intervenants invités :

  • Madame Marie-Pierre Chalimbaud, Agence Erasmus + Education Formation France (A2E2F), Directrice du département Développement
  • Monsieur Eric Froment, EQAR, Président du Comité du registre, Président Fondateur de l'EUA, Ancien conseiller affaires internationales de l'AERES
  • Monsieur Jean-Luc Lamboley, Représentant de la France au Groupe de travail sur les compétences transversales de la Commission Européenne, ancien coordinateur de l'équipe française des experts de Bologne
  • Madame Patricia Pol, DGESIP, Responsable de la Mission Europe et international pour la recherche, l'innovation et l'enseignement supérieur (MEIRIES)
  • Monsieur Julien Robert-Grandjean, FAGE, Elu CNESER

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous améliorer votre navigation, réaliser des statistiques de visites et vous donner accès à certaines fonctionnalités comme le tchat. En savoir plus et paramétrer les cookies individuellement