"Malgré nos divergences d'analyse sur les conséquences du projet de loi Orientation réussite étudiante,il nous semble que nous avons un point de convergence fort : le refus de toutes les formes de sélection. Il nous semble que nous pouvons sur ce sujet agir ensemble en dénonçant l'existence d'un système de formation postbac à deux vitesses".
Jimmy Losfeld (Fage) et Franck Loureiro (Sgen-CFDT), extrait de la tribune "Tous les jeunes ont droit à la même considération", EducPros du 29/01/18
Dans
son rapport au Ministre de l’Education Nationale, Pierre Mathiot présente des
pistes pour un lycée plus modulaire, s’affranchissant en partie de la logique
de séries, et laissant plus de place au contrôle continu. Si ces ambitions
sont partagées par la FAGE, les propositions concrètes restent timides.
Aujourd’hui, les lycéen.ne.s en classes de terminale peuvent saisir leurs vœux sur ParcourSup, mais avant cela, une définition de leur projet d’études est nécessaire, et cela passe par une orientation réussie.
Depuis 2013 sont menées des expérimentations PACES portant sur différents dispositifs de réorientation précoce, de spécialisation progressive avec réorientation par paliers, ou encore d’admission directe en études de santé.
Remis en cause a plusieurs reprises sur sa pertinence le CESE apparaît néanmoins aujourd’hui comme une assemblée primordiale dans l’anticipation des besoins de la société et dans le contrôle des lois.
Le 30 janvier dernier, Sylvie Brunet a présenté son rapport pour la réforme de l’apprentissage, à l’issue de concertations malheureusement polarisées autour des questions de gouvernance et de financement.