Pour entreprendre il ne suffit pas d’avoir une idée, en effet, cela nécessite une méthode, des moyens mais aussi du temps. La FAGE vous propose de revenir sur les différents éléments et dispositifs qui vous permettront de vivre votre expérience entrepreneuriale dans les meilleures conditions.

Chaque étudiant peut prétendre au Statut National d’Étudiant Entrepreneur et permet au bénéficiaire d’avoir accès à un accompagnement dans le cadre de son projet entrepreneurial. Cet accompagnement peut prendre différentes formes : accès à des espaces de coworking, mise en réseau avec d’autres porteurs de projets ou encore accès facilité à des financements pour porter son projet. 

L’accès au statut est bien entendu gratuit et a une durée d’un an, renouvelable.

Les candidatures peuvent se faire directement en ligne sur le site dédié ou auprès des 29 PEPITE présents sur l’ensemble du territoire : https://snee.esr.gouv.fr/

Il est également possible de faire une demande de Régime Spécial d’Etudes auprès de votre établissement afin de pouvoir éventuellement bénéficier d’aménagement de cursus et d’un accompagnement pédagogique spécifique. En cas de difficulté à obtenir un régime spécial d’études il est possible d’être accompagné par la FAGE via l’adresse mesdroits[at]fage.org

Par ailleurs, la Statut National d’Étudiant Entrepreneur permet d’avoir accès au Diplôme Etudiant Entrepreneur.

Ce diplôme à destination des étudiants entrepreneurs a une forte plus-value pour les jeunes, ainsi il est fortement recommandé de s’y inscrire, par ailleurs il est obligatoire pour les jeunes diplômés.

L’accès au D2E peut être envisagée à l’issue de l’instruction du dossier de demande d’accès au statut d’étudiant entrepreneur.

Les avantages sont multiples : 

• Permet la validation du projet entrepreneurial à la place d’un stage ou projet de fin d’études.

• Reconnaissance des acquis du D2E avec prochainement la mise en place d’un certificat de compétences.

• Prolonger le droit aux bourses pour les diplômés de moins de 28 ans.

Attention, les frais d’inscriptions ne sont pas identiques en fonction des PEPITE mais sont toutefois plafonnés à 500 euros. La FAGE demande à ce que l’accès au D2E soit gratuit pour les étudiants, l’accès à l’entrepreneuriat doit être accessible au plus grand nombre.

Afin d’accompagner les jeunes entrepreneurs, l’enseignement supérieur s’est doté d’un réseau de 29 PEPITE (Pôles Etudiants Pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat). Ces structures sont en lien étroit avec le monde économique et disposent de locaux permettant de favoriser la mise en réseau et la mise en compétences des étudiants entrepreneurs.

Par ailleurs les Pépites organisent de nombreuses actions de sensibilisation sur les campus, n’hésitez donc pas à vous rapprocher du PEPITE correspondant à votre établissement si vous souhaitez en savoir plus;

La semaine du Management 2018 organisée par la FNEGE fut l’occasion pour le réseau PEPITE de dresser un état des lieux de son action et dégager des nouvelles perspectives pour continuer de développer l’entrepreneuriat chez les jeunes et plus particulièrement dans l’enseignement supérieur.

S’il est indéniable que le nombre d’étudiants bénéficiant du Statut National de l’Étudiant Entrepreneur est en croissance constant, en témoigne l’infographie plus haut, il existe de fortes disparités dans les profils d’étudiants en bénéficiant. En effet, on constate toujours une forte proportion d’étudiants issus d’écoles d’ingénieurs et de commerces ou la question de l’entrepreunariat a été largement intégrée et un net retrait des étudiants universitaires. Il est fondamental que les Universités et les PEPITE prennent la mesure de l’enjeu de sensibiliser largement la jeunesse à l’entrepreneuriat, de créer une activité, et qu’innover n’est pas réservé à certains profils. Chaque étudiant, quelle que soit sa filière, est en mesure d’innover pour peu qu’on l’y accompagne et qu’on lui en donne les moyens.

La FAGE tient à rappeler que les associations étudiantes sont prêtes à renforcer leur engagement pour renforcer la démocratisation de l’accès à l’entrepreunariat.