Tous les deux ans, les étudiants sont appelés à renouveler leurs représentants au sein des conseils centraux des Universités et écoles françaises. Les listes soutenues par la FAGE ont remporté une large majorité des suffrages, permettant à la FAGE de confirmer sa place de première organisation représentative des étudiants en totalisant plus de 50% des suffrages exprimés.
Encore cette année la FAGE est la seule organisation représentative à progresser avec une augmentation de 2% des élus dans les Conseils d’Administration portant le nombre d’élus étudiants affiliés à la FAGE, dans les CA d’Universités, à près de 50%.
Par ailleurs, la FAGE a développé son implantation dans de nouveaux établissements comme à Tours, où pour une première candidature, la FAGE obtient plus de 60% des voix.
Dans un contexte de réforme où la désinformation et les discours anxiogènes se multiplient sur les campus, la FAGE a su, une fois de plus, faire preuve de pédagogie et expliquer aux étudiants le projet qu’elle porte pour l’Université, synonyme d’émancipation pour tous.
En votant massivement pour les listes soutenues par la FAGE, les étudiants ont manifesté leur confiance en notre organisation. Ils ont voté pour la démocratisation de l’accès et de la réussite dans les études supérieures, pour l’amélioration de la vie étudiante par la mise en place de nouvelles formes de pédagogies innovantes telle que l’évaluation continue intégrale, pour une meilleure orientation dès le lycée, ou encore pour la fin du régime délégué de sécurité sociale étudiant.
Forte de cette légitimité accrue dans les Universités, la FAGE aura à cœur de revendiquer l’augmentation budgétaire nécessaire aux Universités pour accueillir et faire réussir l’ensemble de ces étudiants. La FAGE demande à l’exécutif d’investir 1 milliard de plus par an dans l’enseignement supérieur et la recherche. De plus, la FAGE et ses élus, militeront activement au suivi de la mise en place du Plan Etudiants dans les Universités, à identifier ce qui nécessite des ajustements, à gagner le combat culturel sur l’innovation pédagogique plus que nécessaire dans nos formations, à concrétiser la démocratisation que nous appelons de nos vœux et à l’augmentation du niveau de qualification des jeunes en plus de leur épanouissement et leur émancipation.
Si la FAGE sort incontestablement majoritaire des scrutins, elle ne se satisfait pas de la trop faible participation des étudiants qui stagne depuis des décennies. Certains affirment que les étudiants se désintéressent de la représentation étudiante, théorie facilement réfutable puisque l’on observe que là où la FAGE est très présente et sensibilise les étudiants aux enjeux démocratiques, la participation est 2 fois plus élevée que la moyenne nationale.
La FAGE milite pour permettre à chacun de s’exprimer et de prendre en main son avenir. C’est pourquoi nous demandons des changements dans l’organisation des scrutins afin que chaque étudiant soit informé et puisse se saisir de ses droits démocratiques et porter ses préoccupations dans les instances de son lieu d’études.
Les modalités électorales sont loin d'être satisfaisantes, notamment concernant les modalités d’établissement des procurations, extrêmement rigides et modifiées en catimini par le précédent gouvernement. Ce sont ainsi des milliers d’étudiants en stage ou en alternance qui ne peuvent pas exprimer leurs voix lors des élections qui se concentrent généralement sur un ou deux jours.
La FAGE revendique la modification des modalités de procuration afin que l’ensemble des étudiants puissent avoir la possibilité de voter.
Rappelons que les étudiants sont amenés à voter à différents scrutins au moins cinq fois tous les deux ans (Elections UFR, CROUS, CFVU, CA, ComUe, Collégium … sans parler des scrutins nationaux). Ce manque de lisibilité sur la démocratie universitaire pèse sur le processus électoral. La FAGE demande à ce que les élections étudiantes soient regroupées sur une même période afin de permettre une sensibilisation nationale aux enjeux de la citoyenneté à l’Université. La FAGE souhaite ainsi créer un grand temps fort démocratique étudiant, plus lisible, plus visible et plus démocratique.
La centralisation permet également de s’assurer d’une période propice au scrutin et d’éviter les écueils de certaines Universités comme celle de Haute-Alsace, qui affiche un taux de participation d’à peine 2% en organisant un scrutin fin mai, alors qu’il ne reste que peu d’étudiants sur le campus.
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