Le logement en alerte

Face à la crise sanitaire et à la hausse des prix du logement, le réseau de la FAGE a dû mettre en place des dispositifs d’hébergement provisoire dans plusieurs villes de France en ce début d’année universitaire.

La moitié des étudiants peinent à payer leur logement

Depuis mars 2020, la pandémie de la Covid-19 a lourdement affecté les jeunes, que ce soit vis-à-vis de la continuité pédagogique comme des ressources financières.

La perte des emplois estivaux et plus récemment l’instauration du couvre-feu, empêchant de nombreux.euses jeunes de capitaliser afin de couvrir leurs besoins, placent ces dernier.e.s dans une conjoncture très particulière.

Une situation d'autant plus compliquée pour les étudiant.e.s puisque 42% ont vu leur activité interrompue partiellement et 14% de manière définitive. Ces conséquences de la crise, corroborée aux insuffisances des bourses sur critères sociaux, expliquent en partie les difficultés financières ressenties par cette tranche de la population.

D’après l’enquête “les jeunes face à la crise : l’urgence d’agir” commandée par la FAGE à l’institut IPSOS, des difficultés à s’acheter à manger, à payer son loyer ou encore l’obligation de renoncer aux soins sont quelques exemples des conséquences désastreuses de cette crise, mettant en lumière une réalité alarmante. 

Trois jeunes sur quatre déclarent ainsi avoir rencontré des difficultés financières au cours des trois derniers mois et 54% témoignent du fait d’avoir eu des difficultés à payer les charges liées à leur logement. 

Les positions de la FAGE

Tandis que le logement est vecteur d'émancipation et de réussite, il représente toujours le premier poste de dépense pour les jeunes. Comme indiqué dans le coût de la rentrée 2020 de la FAGE, le logement s’élève actuellement à un prix moyen de 659,84 €, soit une hausse de 2,043% par rapport à 2019.

Ainsi, loin de pouvoir être une réponse absolue, les associatif.ve.s du réseau de la FAGE ont dû s’atteler à la mise en place de dispositifs d’hébergement provisoires de sorte à pouvoir accompagner les étudiant.e.s qui se retrouvaient à dormir dehors ou dans des campings, faute de moyens et/ou par manque de place. 

Ce tout constitue notamment le plaidoyer que les élu.e.s du réseau doivent porter en conseil afin de prévenir l’augmentation annuelle des loyers en résidence universitaire. Pour rappel, ces “loyers” sont en réalité des redevances pour service, et se doivent d’être gelés en ces temps si rudes ! 

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