Quel devenir pour les étudiant.e.s extracommunautaires ?

En 2019 la France comptait, selon Campus France, 358 000 étudiant.e.s internationaux.ale.s. Aujourd’hui, une partie de ces étudiant.e.s internationaux.ale.s, les étudiant.e.s extracommunautaires (hors communauté européenne), rencontrent des difficultés multiples. 

Concernant les titres de séjour dans leur globalité (visas compris), les difficultés pour les obtenir sont plus que présentes, aussi bien pour l’arrivée sur le territoire, qu’une fois sur celui-ci.

En effet, les titres de séjours concernant les étudiants sont soit à durée d’un an (carte de séjour temporaire étudiant) ou pluriannuelle étudiant, d’une durée de 2 à 4 ans. Quand le renouvellement doit se faire, les étudiant.e.s rencontrent des difficultés diverses.

En effet, pour faciliter les démarches, le ministère de l’intérieur a mis en place une procédure dématérialisée, afin de rendre le traitement plus rapide. Cependant, certain.e.s étudiant.e.s déjà en difficulté, sont également en fracture numérique. Bien que les préfectures restent ouvertes, il faut parfois prendre rendez-vous en amont sur internet / via téléphone avant de s’y rendre. De plus, les délais restent aujourd’hui très long. Un étudiant n’ayant plus de titre de séjour valide, ne bénéficie plus entres autres, de prestations sociales (comme la caisse d’allocation familiale), les mettant dans une situation davantage précaire.

Une partie des étudiant.e.s extracommunautaires sont également touché.e.spar les frais d’inscriptions différenciés. Initiés par le programme “Bienvenue en France” de Campus France, les frais différenciés sont de 2770 euros pour les étudiant.e.s de licence, et de 3770 euros pour les étudiant.e.s de Master. La majorité des universités, grâce aux motions posées dans les conseils, exonèrent ces étudiant.e.s. Les universités sont autorisées à exonérer jusqu’à 10 % de leurs étudiant.e.s. Or, certaines vont aujourd’hui dépasser ce seuil des 10%. La question de l’exonération totale est donc remise en cause. Au vu de la situation sanitaire actuelle, la FAGE souhaiterait que ces frais cessent et que les universités continuent exceptionnellement les exonérations au-delà de 10%.

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