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Agnès Buzin a présenté le 9 avril dernier, la feuille de route 2018 – 2020 de la stratégie nationale de santé sexuelle 2017 – 2030, élaborée en adéquation avec le Plan prévention présenté fin mars 2018.
Les 26 mesures mises en avant visent à favoriser, à l’horizon 2030, le développement de politiques publiques en faveur de la santé sexuelle, allant de l’éducation à la sexualité à la santé reproductive, en passant par la prévention et le dépistage des IST et du Sida. Et ce d’autant plus que, sur ce dernier aspect, l’OMS a déploré le 11 avril dernier « que la zone européenne demeure la seule où le fléau continue de progresser. Si cette évolution est principalement due aux spécificités de l’Europe de l’Est, l’Europe de l’Ouest est loin d’être un élève exemplaire.»

La feuille de route santé sexuelle émane de la stratégie nationale de santé sexuelle, dont les enjeux et objectifs sont définis par la Stratégie Nationale de Santé et le Plan Prévention.
La mise en œuvre se fait au niveau des régions, pilotées par les ARS.
L’enjeu est de promouvoir l’éducation à la sexualité notamment :
Si la FAGE accueille très positivement cette mesure, elle restera vigilante à son exécution dans chaque territoire mais aussi à l’adaptation des campagnes au contexte local et aux populations.
Par ailleurs, face à la diversité des informations disponibles auprès des jeunes (Internet, réseaux sociaux, média jeunes, pornographie), il est en effet nécessaire de les aider à identifier des données fiables et adaptées à leurs demandes, mais il reste primordial de partir de leur expérience et de leurs propres représentations.
L’objectif prévoit de former les professionnels de premier recours à la thématique de la santé sexuelle, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire, en renforçant leur accès à différentes ressources.
Si la formation de ces professionnels est indispensable dans le champ de la prévention, il semble aussi important de promouvoir les acteurs spécialisés dans le suivi contraceptif et gynécologique.
L’amélioration de l’offre passe par?:
Dans sa contribution santé, la FAGE se positionne en faveur d’une transformation des SUMPPS en CSU. L’extension des missions du SUMPPS va dans ce sens, mais n’apparaît pas satisfaisante au vu de l’ensemble des problématiques de santé liées à la population étudiante.
Il s’agit dans cet axe de :
La FAGE salue l’initiative du gouvernement de prendre en compte, dans cette feuille de route, des populations présentant des spécificités, habituellement laissées à la marge des questions de santé sexuelle.
Cela se traduit d’ici 2020 par :
Cette dernière orientation passe en particulier par l’expérimentation du « PASS préservatif » pour les moins de 25 ans permettant d’obtenir des préservatifs à titre gratuit dans le cadre d’un programme d’information et de prévention.

La FAGE se félicite de l’approche positive et égalitaire qui s’exprime au travers de cette feuille de route. Toutefois, elle attire l’attention des pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre d’action au sein des établissements scolaires. Il apparaît ainsi essentiel d’investir de nouveaux domaines comme les loisirs, l’insertion, l’éducation populaire, le sport pour aborder cette thématique. Au-delà des champs d’intervention, la FAGE rappelle l’importance de la démarche : il convient de partir de la parole des jeunes, sans jugement, sans discours moralisateur.
En agissant selon une démarche de prévention par les pairs, la FAGE a à cœur d’aborder la sexualité sous un angle global, afin de réduire le morcellement de cette thématique à une multitude de programmes et d’actions, déconnectées les unes des autres.
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