Grand Débat National : Les corps intermédiaires ne doivent pas être laissés de côté

09/01/19

Depuis plusieurs semaines, la société française fait face à un déchirement : celui d’une de ses parties qui se sent déconsidérée, non écoutée, alors que le Gouvernement fait fi du dialogue social avec les corps intermédiaires, souvent pour avancer seul. La FAGE s’est opposée à ce manque de dialogue qu’elle a toujours recherché, sans pour autant renier sur son objectif d’améliorer les droits des jeunes.

Le Président de la République ouvrira le Grand Débat National le 15 janvier prochain. Ce grand débat doit avoir lieu à la fois directement dans les territoires mais également au niveau des ministères sur quatre thématiques : débat démocratique, transition écologique, services publiques et fiscalité.

Ce grand débat démocratique sera ouvert à la fois aux corps intermédiaires mais également à tous les citoyens qui le souhaiteraient. Enfin, le Gouvernement fait revenir les syndicats, associations, collectifs dans l’équation démocratique pour trouver de vraies solutions aux enjeux de justice sociale qui traversent notre société, particulièrement en matière de développement durable, d’emploi, de protection sociale et bien sûr, d’éducation.

La FAGE, en tant que première organisation de jeunes en France, saura porter dans ces concertations des idées innovantes, force d’une jeunesse impliquée et qui ne demande qu’à changer le monde pour le meilleur. Alors que les dangers, environnementaux, sociaux et économiques sont grands, il est urgent de pouvoir dialoguer et trouver des solutions ambitieuses, à même de réellement agir.

Pourtant, déjà sur la construction de la méthode, le dialogue social manque. Jamais les corps intermédiaires n’ont été consultés sur le contenu ou la manière de concerter. Or, si la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) est un organe légitime pour organiser un débat indépendant comme elle le fait depuis de nombreuses années, le Gouvernement ne peut s’appuyer que sur lui-même pour poser les termes du débat. C’est également à la société civile organisée de proposer la façon de faire, tout simplement car c’est elle qui écoute le pouls de chaque citoyen et peut faire le lien entre toutes les composantes de la société. Encore une fois, oublier ceux qui vont matériellement organiser les débats, c’est oublier les principaux acteurs de cette concertation majeure pour tous.

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