En pleine réforme de la loi sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR), le réseau de la FAGE a su encore une fois faire preuve de pro activité, en faisant du projet de loi Fioraso et des textes qui devront absolument l'accompagner (notamment sur les questions sociales) la problématique centrale de ce SNEE.

C'est donc tout au long du weekend que les élus étudiants ont participé à des formations, knowledge cafés et autres groupes de travail sur l'ensemble des sujets qui font l'actualité du paysage de l'enseignement supérieur.

Les élus ont su apprendre, débattre et proposer autour de thèmes divers et variés tels que l'accessibilité à l'enseignement supérieur et à la recherche, la réussite des étudiants, la pédagogie, les aides sociales (etc...), ce en gardant toujours à l'esprit le leitmotiv du réseau de la FAGE : garantir l'égalité des chances.

Deux tables rondes animées par Benjamin Legrand (étudiant à Rouen, élu CNESER pour la FAGE avant annulation des élections et de nouveau candidat en vue du scrutin à venir) ont permis aux élus étudiants du réseau de la FAGE d'interagir avec des personnalités reconnues de l'ESR.

C'est ainsi que Jean-Yves Le Déaut (député de Meurthe et Moselle et rédacteur du rapport consacré aux conséquences législatives pouvant être tirées des dernières Assises de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), Jean-Loup Salzmann (président de la Conférence des Présidents d'Universités), François Bonnacorsi (directeur du CNOUS), Charles Bozonnet (étudiant à Lyon et élu CA pour GAELIS), Olivier Biencourt (Vice-président de la région Pays de la Loire) et Julien Grouès (étudiant à Rouen et élu CNOUS pour la FAGE) ont pu intervenir sur le thème "Stratégies nationales ou territoriales : l'ESR en garde partagée ?".

A l'issue de ces interventions, un temps d'échange très riche a permis aux participants du SNEE de s'exprimer et de questionner les différents intervenants sur ce sujet hautement actuel.

Une idée a semblé emporter le consensus : cette réforme de l'ESR est nécessaire mais doit être retravaillée. C'est d'ores et déjà ce que le réseau de la FAGE demande : que les parlementaires se saisissent du projet de loi et n'hésitent pas à l'améliorer !

Parmi les points précis abordés par le réseau de la FAGE, la volonté réaffirmée d'une cotutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) sur la totalité de la Formation et de la Recherche ou encore le questionnement renouvelé de la cohérence entre dispersion des formations sur le territoire par les Régions et absence (ou insuffisance) de mesures d'accompagnement en matière de transport, de logement, ou encore de vie étudiante.

Une seconde table ronde a réuni à la tribune Vincent Berger (rapporteur général des Assises de l'ESR), Eric Groud (président de la CCI Maine et Loire), Julien Robert Grandjean (étudiant à Nancy, élu CNESER pour la FAGE avant annulation des élections et de nouveau candidat en vue du scrutin à venir), Stéphane Le Pron (représentant du MEDEF Pays de la Loire) et Quentin Guy Favier (étudiant à Strasbourg et élu CNOUS pour la FAGE).

Ce fut de nouveau l'occasion pour les élus du réseau de la FAGE de venir interroger ces différents acteurs de l'ESR et représentants du monde socio économique sur le thème "Pays en crise : cherche diplômés pour s'en sortir !".

Les positions de la FAGE ont été renforcées par ces échanges, notamment dans l'idée que la réussite des étudiants devait être mieux prise en compte dans le projet de loi ou encore que le doctorat doit nécessairement être reconnu tant par la fonction publique que dans le secteur privé.

En conclusion, l'ensemble des intervenants et des séminaristes se sont accordés sur l'absolue nécessité de démocratisation de l'ESR, ce en préservant la qualité des formations.