Projet de loi Macron : un nouveau droit pour les étudiants salariés

11/05/14

Le Sénat poursuivait lundi 11 mai l’examen du projet de loi “Croissance, activité et égalité des chances économiques”, dit Macron, ainsi que des amendements déposés par les sénatrices et les sénateurs. À cette occasion, l’amendement 627 porté et défendu par Dominique Gillot visant à créer un droit nouveau pour les étudiants salariés a été adopté. L’ajout de cette disposition au texte de loi permettra aux étudiantes et étudiants salariés de faire valoir leur droit légitime à préparer leurs examens en bénéficiant d’un congé supplémentaire de cinq jours, dans le mois précédent leurs épreuves.

La FAGE avait proposé il y a un an la création de ce dispositif. Le “congé révision” devait permettre aux étudiant-e-s salarié-e-s de faire valoir, face à un employeur, leur droit de réviser leurs examens, leur droit à la réussite tout en sécurisant leur emploi, grâce à un cadre législatif. Il n’existe en effet que très peu de dispositifs permettant aux étudiant-e-s contraint-e-s de se salarier de pouvoir aménager leurs emplois du temps et bénéficier de conditions favorisant leur réussite universitaire.

La FAGE salue le travail de fond mené autour de cet amendement qui a permis d’entendre les besoins des étudiant-e-s et de proposer une réponse attendue sur sujet difficile et concernant une part non-négligeable de la population étudiante.

Ce droit est une avancée réelle, simple et efficace qui bénéficiera à plus de 350 000 étudiants, selon les derniers chiffres de l’Observatoire national de la Vie Etudiante. Ce dispositif améliorera concrètement l’aménagement des rythmes des étudiant-e-s salarié-e-s en leur permettant de ne plus avoir à devoir faire le choix entre conserver leur emploi et réussir leurs examens !

La FAGE regrette toutefois que cette disposition ait été modifiée en séance, et que le maintien du salaire pendant ces 5 jours ait été supprimé. La FAGE craint que cette suppression décourage les étudiant-e-s dans le recours à ce droit nouveau.

La FAGE, prenant au mot le ministre Emmanuel Macron qui a insisté sur l’importance de “finaliser le dispositif”, attend du gouvernement et des parlementaires que cette disposition soit réintégrée et que soit rendue à l’amendement déposé par Dominique Gillot l’intégralité de son ambition première !

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