La rentrée décalée : de la réorientation au retour en formation

06/01/2016

Alors que septembre marque la rentrée universitaire pour la majorité des étudiants, le retour en formation s’opère en début d’année civile pour certains. Découverte d’un dispositif qui revient au goût du jour.

A l’issue du premier semestre, on observe régulièrement les bancs des universités se vider. Une partie des étudiants ne remettront jamais plus les pieds au sein des mêmes amphithéâtres. Et pour cause, à la confrontation progressive avec les enseignements ou à l’issue des premières évaluations, une remise en question de l’orientation peut parfois s’opérer.

Parmi les étudiants qui font le choix d’une rentrée décalée, on peut également trouver des étudiants qui mettent un terme à une période de césure, des personnes qui reprennent une formation afin de se réinsérer sur le marché de l’emploi ou encore des salariés qui souhaitent retourner en formation en vue d’un changement de carrière ou dans une optique de mobilité sociale.


Ce dispositif permet donc de répondre à des attentes exprimées par des publics aux profils différents. Plus encore, dans un contexte où les capacités d’accueil sont vues par les établissements comme un moyen de répondre à l’augmentation démographique en l’absence d’investissement de l’état et des collectivités pour l’immobilier universitaire, le développement des rentrées décalées apparaît comme une réponse alternative à conjuguer à d’autres leviers comme la centralisation de la réservation des salles d’enseignement.


Cependant, faute de semestrialisation complète des formations, ce type de dispositif est encore trop peu développé dans les établissements d’enseignement supérieur français. Il convient de l’adjoindre d’autres dispositifs pour répondre à la diversité des situations que l’on peut rencontrer. Le dispositif de semestre rebond, qui plutôt qu’une vocation propédeutique doit faire l’objet d’un réel travail sur l’orientation de l’étudiant par la définition ou l’évolution de son projet professionnel, apparaît comme une autre réponse à apporter aux étudiants qui s’interrogent sur leur parcours.


Afin de limiter les situations d’échec à l’entrée de l’université, plusieurs réponses peuvent également être apportées. A cette fin, le développement des formations en première année de Licence sous la forme de portails pluridisciplinaires permettant une spécialisation progressive apparaît comme une solution à apporter. En outre, un changement de paradigme pédagogique par un enseignement centré sur l’étudiant et une approche par compétences consacrent des impératifs pour un meilleur apprentissage et limiter le décrochage.


La FAGE, en tant qu’acteur universitaire n’aura de cesse de promouvoir le développement de l’ensemble de ces éléments afin de permettre à tous de trouver le meilleur accompagnement à l’université et un dispositif répondant aux différentes situations.

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