APB : 5 bonnes raisons de choisir l’Université

21/01/16

Alors que la plateforme Admission Post-Bac est ouverte depuis plusieurs heures, les futur.e.s bachelier.e.s s'apprêtent à y renseigner leurs souhaits d’orientation dans le supérieur. Si le choix entre ces plus de 12 000 formations s’avère d’ores et déjà délicat, l’Université s’impose pour un nombre de plus en plus élevé de jeunes comme un choix naturel et éclairé ! La FAGE vous propose de découvrir 5 bonnes raisons de privilégier les formations universitaires !

1. Le service-public d’enseignement supérieur !

Faire le choix de l’Université, c’est faire le choix du service public et ce n’est pas anodin ! Bien public, le savoir, comme le diplôme, doit être accessible à chaque jeune. A l’Université, l’excellence des enseignements est rendue accessible à tous et toutes, et non réservée à une mince élite sociale. Avec des frais d’inscription de respectivement 184 et 256 euros en Licence et en Master, l’Université assume la responsabilité sociale de permettre un large accès aux savoirs, au sein de formations reconnues et de qualité.

En somme, choisir l’Université, c’est adhérer à l’idée qu’on ne fait pas commerce du savoir, et que celui-ci, en tant que bien collectif se partage, se diffuse librement au sein d’universités garantes d’un modèle social, humaniste et égalitaire.

2. L’Université insère bien ses diplômés !

Accueillir chaque jeune qui souhaite se former au sein des Université, n’est-ce pas prendre le risque de créer des usines à chômage ? ”

Si le cliché à la peau dure, il est pourtant fort éloigné de la réalité. Depuis 2007, l’insertion professionnelle des étudiants est définie par la loi comme une mission de l’Université.

Depuis, l’essaimage des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle, la création des conseils de perfectionnements chargés d’émettre des préconisations d'évolutions des formations ou l'installation du Conseil National Education-Economie rapprochant les acteurs universitaires et économiques ont achevé de faire de l’insertion professionnelle une priorité des universités.

Selon les résultats de la sixième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université, publiés en Janvier, 9 étudiants sur 10 sont en situation d’emploi à temps plein 30 mois après leur obtention d’un diplôme universitaire. Précisément, les chiffres sont de 86 % en sciences humaines et sociales, 91 % des diplômés de droit, économie, gestion et 90 % pour les masters du domaine sciences, technologies, santé. Ces taux se rapprochent voire dépassent ceux vantés par certaines écoles vendant leurs prestations au prix fort !

Grâce à des formations pluridisciplinaires, à une spécialisation progressive des enseignements et à un adossement fort aux travaux de recherche, l’Université propose des cursus de haute qualité, permettant aux jeunes de mobiliser, tout au long de leur carrière, des compétences réflexives, de s’adapter, de se mettre à jour. Ces compétences sont de vrais atouts, développés et cultivés par la tradition universitaire !

3. Des innovations pédagogiques au service de la réussite

Utilisation du numérique, classe inversée, pratiques pédagogiques innovantes, l’Université amorce sa transition pédagogique. Dans de nombreuses universités, les élus étudiants de la FAGE oeuvrent depuis plusieurs années pour faire de la pédagogie le levier central de la réussite du plus grand nombre. A l'Université, le contrôle continu a fait ses preuves en réduisant, comparativement à l’examen terminal, le taux d’échec et de décrochage. Ainsi, il y a six ans, les élus FAGE - Inter’asso Avignon ont obtenu l’expérimentation du contrôle continu au sein de leur établissement. Depuis, le taux de réussite en licence informatique a progressé de 19 % et celui de licence d’AES a augmenté de 24 % ! Si la généralisation du contrôle continu se heurte à quelques conservatismes et à l’immobilisme de dispositions réglementaires, de plus en plus d’équipes pédagogiques manifestent leur intérêt à le développer au sein de leurs formations ! A l’UMPC, Strasbourg ou Grenoble, les initatives d’amphitéâtres connectés se développent. Les étudiants y sont équipés de boîtiers électroniques permettant d’interagir avec l’enseignant, d’impulser des dynamiques collectives et d’adapter le rythme du cours ! Quelques facultés de médecine quant à elles, à l’instar d’Angers ou de Brest ont acquis des équipements de simulation permettant aux étudiants de s'entraîner à intuber, réanimer un mannequin, travailler en équipes pluridisciplinaires…Mais certaines innovations au service de la réussite apparaissent aussi directement grâce aux associations de la FAGE. Dans un grand nombre d’universités, les associations étudiantes proposent des tutorats au sein desquels des étudiants bénévoles accompagnent et soutiennent les primo-entrants. Loin du coût exorbitant des “prépa privées’”, bien souvent plus efficaces et plus à jour, les tutorats sont basés sur la solidarité par les pairs, et l’entraide au service du plus grand nombre ! Découvrez quelques exemples de tutorats des formations en santé sur le site Tutorat PACES.

4. Une vie étudiante dynamique et riche

L’Université propose un foisonnement incroyable d’engagements, de projets, d’associations ! Car elle n’est pas seulement un lieu d’assimilation de savoirs, mais bien un lieu vivant, un lieu de vie, d’émancipation intellectuelle et culturelle, l’Université doit permettre l’engagement du plus grand nombre.

A l’Université, chacun peut donc trouver ou créer le projet, l’association, la cause qui correspond à ses envies et à ses convictions. Un fond, géré par les étudiants eux-mêmes, existent pour permettre le soutien des initiatives et l’essaimage de plus grand nombre de projets. Les associations étudiantes proposent quant à elles de multiples portes d’engagement : prévention, solidarité internationale, développement durable, égalités des droits, accès à la culture, … elles sont des forums d’engagement et de citoyenneté !

Depuis la rentrée, suite à une mobilisation de plusieurs mois des élus de la FAGE, les étudiants peuvent bénéficier d’une année de césure à l’Université. Ainsi, ils conservent leur statut ainsi que les avantages qui y sont attachés, leur droit à la sécurité sociale, et peuvent, à leur guise partir explorer le monde, développer leur start-up en bénéficiant du statut d’auto-entrepreneur, acquérir une première expérience professionnelle, s’engager en service civique, ou monter un projet !

5. Des savoirs qui ne périment pas : l’adossement des enseignements à la recherche

L’Université, c’est le lieu où cohabitent et interagissent enseignements et recherche. Les étudiants inscrits au sein des formations universitaires bénéficient notamment de cours dispensés par des enseignants-chercheurs, et donc, des dernières avancées, des progrès scientifiques et surtout de la sensibilisation à la recherche. Une formation qui n’est pas fortement connectée à la recherche, c’est une formation péremptoire. A l’Université, les formations sont donc continuellement renouvelées, réintérrogées, mises à jours et confrontées aux avancées des recherches !

La proximité avec les infrastructures et les personnels de recherche permet aux étudiants de pouvoir se confronter à la méthodologie de la recherche et ce, dès la Licence. C’est un atout fort car vecteur de compétences recherchées en terme de capacité d’adaptation, d’interrogation d’une problématique.

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